Akira Kurosawa était un metteur en scène de génie, on le sait. Fervent admirateur du cinéma américain de John Ford comme de l’écriture d’un William Shakespeare, ce n’est pas par hasard qu’il affectionnait tant le genre du chanbara (film de sabre japonais) lui permettant de revisiter ses influences majeures (voir les shakespeariens Ran et Le Château de l’Araignée, la mise en scène de John Ford pour les grands angles et la construction des récits) tout en leur apportant sa touche personnelle.


En reprenant les codes du jidai-geki, dont le chanbara est considéré comme un sous-genre, se rapprochant du film historique, dès son premier long-métrage (La légende du grand judo, 1943), Kurosawa allait faire de même à l’écriture des Sept Samouraïs.


Critique disponible en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/analyse-les-sept-samourais-1954-le-chanbara-ultime/

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le 30 mai 2021

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William Carlier

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