Les révolutions des minorités et les pamphlets anti-guerre sont légions dans le cinéma américain et « Les Sept de Chicago » ne fera pas exception à la règle, attendez-vous à des joutes verbales, des injustices et des personnages horribles ou porteurs d’idéologies. Ces dernières années nous avons vu passé des œuvres comme « La Voie de la Justice » qui dépeignait le traitement des afro-américains dans le couloir de la mort et « Detroit » traitant des émeutes raciales survenues dans la ville du Michigan en 1967.
Cette fois, nous partons dans l’Illinois à Chicago mais 1 an plus tard en 1968 ; là où va survenir une répression policière à l’encontre de manifestants venus faire entendre leurs voix au Congrès et dont découlera un procès pour conspiration.
Mis en image par Aaron Sorkin et porté par un gros casting (Eddie Redmayne, Mark Rylance et Joseph Gordon Levitt), « Les Sept de Chicago » était d’abord attendu au cinéma sous l’égide de Paramount mais en raison de la crise sanitaire, il est passé sous étendard Netflix. Une belle pioche pour la plateforme de streaming.
Retour sur un projet de longue haleine mais aussi un des meilleurs films du catalogue du géant du streaming.
Synopsis :
Lorsque la manifestation en marge de la convention démocrate de 1968 tourne à l’affrontement, ses organisateurs sont accusés de conspiration et d’incitation à la révolte.
CRITIQUE À LIRE SUR SCREENTUNE
« Les Sept de Chicago » est un grand film de procès captivant porté par des dialogues exceptionnels et des comédiens fabuleux. Un des meilleurs films de l’année 2020 et un concurrent sérieux pour les Oscars.
Malgré une mise en scène un peu trop scolaire, Aaron Sorkin livre un pamphlet électrisant et qui tire à balles réelles sur le système judiciaire américain grâce un montage ingénieux et une reconstitution historique brûlantes et révoltantes des enjeux politiques.
Un écho cruel et horrifiant de l’actualité qui marque considérablement la rétine !