7
Sponge Bob
Bob L'éponge - triste Bob à l'irrévocable sort funeste - Jesus Christ, son fils, le soldat vert et quelques amis braquent une bijouterie. Que veux-tu, la crise règne en Espagne, il faut bien manger...
Par
le 26 mai 2014
27 j'aime
14
Dans Les Sorcières de Zugarramurdi, on voit un monstre-femme pixellisé ignoble de dix mètres de haut dont les seins énormes pendent jusqu'aux pieds, et qui chie instantanément tout ce qui lui passe par le gosier. C'est aimable d'Alex de la Iglesia, qui parvient miraculeusement à être plus outré et moins subtil de film en film, d'avoir fourni la parfaite image pour décrire ce délire baroque mal troussé, hystérique, affreusement dialogué et à la misogynie décomplexée : un bulldozer hideux qui se gave complaisamment de mauvais goût, et où toute matière un peu délicate se retrouve impitoyablement expulsée sous forme d'étron révulsant de laideur. C'est très désagréable, mais au moins assume-t-il à fond son penchant pour la série Z sans queue ni tête : après tout, être fier de son caca, c'est mieux que rien.
3
Écrit par
Créée
le 16 janv. 2014
Critique lue 440 fois
1 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Les Sorcières de Zugarramurdi
3
De l'anarchisme au nihilisme...
Le cinéma espagnol, animé par un véritable instinct de survie, est l'un des plus passionnants d'Europe, et Alex de la Iglesia, sans doute son représentant le plus déglingué. Profondément marqué par...
Par
le 7 janv. 2014
19 j'aime
10
5
"Je suis ta mère"
Après un "hold up", trois gangster fuient avec leur butin et le fils de l'un d'entre eux vers la France, refuge merveilleux où la justice est administrée par Christiane Taubira. En chemin, ils...
Par
le 14 déc. 2015
12 j'aime
3
Du même critique
4
Tutti frutti summer love
Young Adult a représenté pour Jason Reitman un tournant plutôt désagréable : de satiriste tendre et gentillet auteur de trois premiers films charmants, il devenait soudain, adoubé par le public...
Par
le 3 mai 2014
9 j'aime
5
5
YOLO
Après celle en pédant aux moeurs distendues de Von Trier, la tendance de ce début d'année est à la mise en abyme des cinéastes confirmés dans des films de genre à clé, où l'ombre d'un égo envahissant...
Par
le 22 févr. 2014
8 j'aime
2
3
Indigeste
Ah, le tourisme cinématographique, quel fléau ! C'est au tour de Rachid Bouchareb de satisfaire sa faim de grands espaces et de cow-boys au grand coeur en transposant ses apatrides d'Indigènes à la...
Par
le 13 mai 2014
5 j'aime
1
