Sponge Bob
Bob L'éponge - triste Bob à l'irrévocable sort funeste - Jesus Christ, son fils, le soldat vert et quelques amis braquent une bijouterie. Que veux-tu, la crise règne en Espagne, il faut bien manger...
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le 26 mai 2014
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Jésus Christ, Bob l'éponge, un soldat vert, minnie, un gamin et l'homme invisible. Qu'ont ils en commun ? Facile, ils sont tous entrain de braquer une boutique de reprise d'or. Un braquage fou, suivi d'une course poursuite folle. Le rythme est trépidant, le film est drôle. Un humour potache, bien qu'un peu sexiste. Et au fur et à mesure que les braqueurs discutent, on découvre qu'ils sont tous à un certain niveau dominés où meurtris par les femmes. Femmes qui, d'ailleurs, sont présentées comme de véritables sorcières. Au sens figuré. Mais je digresse. Où pas. Car les voilà, dans leur fuite vers la frontière française, arrivés au petit village de Zugarramurdi. Haut lieu de villégiature... Pour sorcières. Mais de véritables sorcières, cette fois: marcher sur les murs, sabbat au milieu de la nuit, cuisine à base d'humain... La totale. On pourrait y voir un message. Une guerre des sexes où le mâle tente de reprendre l'ascendant sur la femelle, devenue parangon du vice et de la luxure, dominant. Une sorte de revanche du mâle, bien que pendant tout le film, ils subissent vers une fuite en avant. On peut aussi y voir une inversion des rôles, où le mâle est la victime de la femelle. Mais personnellement, je préfère voir ce film comme une comédie-horrifique déjantée. Les personnages, et cette fois je parle sans distinction de camp où de sexe, sont d'un certain côté pitoyables, mais en même temps attachants et drôles. Que ce soit les braqueurs, irresponsables (non mais emmener son gosse participer à un braquage ? ), maladroits et carrément machos avec les femmes et essayant de se sortir d'évènements surnaturels qui les dépassent où ils sont la proie, et les sorcières, qui s'amusent comme elles peuvent, de préférence dans le vice, mais dégageant une aura de sympathie, avec leurs allures bien différentes, du grotesque à l'imagerie de la tentatrice très belle. Ils ont tous un point commun: Ils sont totalement déjantés. Une humour un peu spécial mais qui chez moi à fait mouche la plupart du temps, un rythme soutenu, des péripéties, un côté constamment décalé et assez joyeux.
Le surnaturel et la représentation des sorcières à aussi un côté assez atypique, sans doute spécifique au cinéma espagnol. Un film assez jouissif, drôle, à absolument ne pas prendre au sérieux (mais est-ce possible ? ).
Un genre de guerre des sexes qui rencontre un mythe déjanté des sorcières et From Dusk Till Down.
Créée
le 14 févr. 2016
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