Just a girl
Il y a dix ans, John Hillcoat adaptait Cormack McCarthy avec La Route, en narrant l'errance, sur fond de post apo, d'un père et de son fils. Il y a deux ans, en plein tremblement de terre #Metoo,...
le 12 août 2020
44 j'aime
6
Survival sous lexomyl, film apocalyptique du quotidien, Light of my life rappelle plein de films différents (La route, Les fils de l'homme, Captain Fantastic), sans ressembler vraiment à aucun.
Résumons brièvement le propos du film : une épidémie méchamment sexiste a éliminé toutes les femmes de la Terre. Enfin, presque. La petite Mar n'est pas morte, et erre avec son papa (le gentil Casey Affleck) qui la fait passer pour un garçon pendant qu'il le peut encore (la puberté menace).
C'est un peu près tout. Le film consiste donc à suivre les déambulations plus ou moins erratiques du couple père/fille, entrecoupées de rencontres par forcément agréables avec différents protagonistes.
L'atmosphère du film est douce, paisible et comme recueillie. Ce qui intéresse Affleck, c'est la description de la relation père fille plutôt que l'esbrouffe violente (même si certaines scènes sont très prenantes). La forêt est particulièrement bien filmée et les flash-backs dans lesquelles apparaît la mère disparue (Elizabeth Moss, l'actrice de La servante écarlate, tiens, tiens) sont apaisants.
Malgré toutes ses qualités, surtout formelles, on ne peut pas nier que le film pourra ennuyer un peu du fait de sa longueur exagérée. Mais c'est globalement de la belle ouvrage, dans le genre "maniaco-dépressif en pleine nature".
Créée
le 24 août 2020
Critique lue 257 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Light of My Life
Il y a dix ans, John Hillcoat adaptait Cormack McCarthy avec La Route, en narrant l'errance, sur fond de post apo, d'un père et de son fils. Il y a deux ans, en plein tremblement de terre #Metoo,...
le 12 août 2020
44 j'aime
6
Après son vrai faux documentaire qui avait étudié avec ironie la retraite de Joaquin Phoenix, Casey Affleck retourne enfin derrière la caméra avec le dénommé Light of my Life. Un film post...
Par
le 2 sept. 2020
22 j'aime
3
Vu à l'occasion de la Cinexpérience #169 (Merci senscritique !). Ce sera une critique courte pour râler... Ce n'est pas un mauvais film en soit. Le duo d'acteurs est sincère, leur relation touchante...
Par
le 4 août 2020
17 j'aime
3
Du même critique
Leto est un bel objet, qui plaira aux esthètes, aux journalistes de rock, aux défenseurs de Kirill Serebrennikov (le réalisateur du film, persécuté par le pouvoir russe), aux fans d'Iggy Pop, aux...
Par
le 7 déc. 2018
38 j'aime
8
Quel autre cinéaste qu'Hirokazu Kore-Eda est aujourd'hui capable de filmer la beauté du monde ? Depuis que Malick est parti en vrille dans sa trilogie émoliente, la réponse est claire :...
Par
le 28 oct. 2015
31 j'aime
3
Le dernier Olivier Assayas mêle de façon assez grossière une réflexion lourdingue (et déjà datée) sur la révolution numérique et des histoires quelconques de coucheries entre bobos. Sur le premier...
Par
le 18 janv. 2019
30 j'aime
2