Dans les dures relations des transgenres et des adolescent(e)s LGBT, les parents font régulièrement office de bourreau pour ces personnes. Dans Lola vers la mer, Laurent Micheli n'y va pas par quatre chemins tant la durée du film est courte mais aussi minimaliste : très peu de décors, un road-trip un peu "sauvage" où se coordonnent des disputes entre le père, distant et sa fille. Pour une première, Mya Bollaers propose une très belle interprétation de l'adolescente transgenre et dont les coups d'éclat sont grandement réussis. Face à elle, Benoît Magimel, qui retrouve un rôle bien coordonné. Sensible, forcément parfois troublant, ce road-movie reste positif malgré les ondes obscures que proposent ce film visuellement (


les nuits, les amis, le skateparc, la salle de strip-tease).


Loin des caricatures et de la superficialité qui peut en découdre de ces films engagés, Lola vers la mer regorge de messages positifs face au décalage d'idées - représenté par le père, contrarié par la mère décédée.

flowrak
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le 13 avr. 2020

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flowrak

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