Lone Ranger - Naissance d'un héros par Laurent Valentin
Dire que sur le papier (et dans le trailer) LONE RANGER ressemble à PIRATES DES CARAIBES est une évidence. Sauf que cela n’a rien à voir. Là où PIRATES DES CARAIBES (adaptation d’une attraction de Disneyland, rappelons-le) se contentait d’être un divertissement familial à l’intérêt finalement tout relatif, LONE RANGER profite de ses apparats de divertissement estival pour gentiment (mais sûrement) distiller des intentions claires de la part de ses auteurs : rappeler le sort réservé à une nation entière au nom du progrès.
A partir de ce constat (rapide car évident dès la scène d’ouverture) la thématique du film est simple et le reste n’est que fioritures. Ou presque. Parce que là où le film est réussi, c’est qu’il conserve toutes les qualités du pur divertissement : drôle, bourré d’action, bien joué et surtout très bien écrit, trouvant là un équilibre quasi parfait entre ses volontés narratives et formelles !
Sans parler du héros dont la naïveté et la maladresse rappelleront aux nostalgiques les meilleures productions 80’s (les ombres d’Indy et Marty planent), de Depp qui, avec le personnage de Tonto, renvoie Jack Sparrow au placard, du cheval blanc complètement hilarant et absurde et de la violence et de la subversion inhabituelles dans une production Disney ! Bref : COUREZ-Y TOUS !!!!
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