L'image est magnifique, les plans sont très beaux, l'histoire est un conte moderne donc, un conte fantastique, avec son ogre, sa légende, sa sorcière, son héros... l'univers est macabre à souhait, l'ambiance est lourde, humide et froide, la lumière des néons éclaire une ville absente. C'est intemporel, on devine que ça se passe à notre époque dans une banlieue sinistrée de Detroit, mais tout a un goût d'univers post-apocalyptique. C'est un exercice de style. Certains avancent cet argument comme une critique négative. Mais tous les contes ne sont-ils pas des exercices de style ? Ne sont-ils pas tous faits sur le même schéma narratif, avec les mêmes archétypes ? Et comme j'aime beaucoup les contes, du coup, dieu sait que ça m'a plu. Beaucoup.