Je n'avais pas été insensible au Tableau, précédent long métrage du réalisateur. Louise en hiver c'est la Tortue Rouge (2016) mais sans l'ennui et la vacuité. Certes les robinsonnades s’accommodant du peu, la vie s'écoule au gré de l'inventivité du protagoniste. Louise (prénom le plus donné en 2017) est vieille et se remémore. Elle vit aussi, dans une bulle iodée de contemplation. La mélancolie s'installe, on se fait âgé, on suit une routine, peut-être est-ce ça la mort ? La basse saison est bien longue, vont-ils revenir ? Non pas qu'on ait besoin d'eux. On s'inquiète pour eux, c'est normal. La solitude nous va si bien.