Un film qui reste en travers de la gorge.
Annoncé comme sulfureux en diable, c'est le fameux biopic sur Linda Lovelace, star (très) éphémère du porno américain des 70's, de son engagement sur Gorge profonde, jusqu'à son retournement de veste envers ce milieu.
Linda Boreman, de son vrai nom, fut une jeune fille malheureusement tombée sur le mauvais type qui va exploiter ses capacités buccales, tel un proxénète, mais quand on voit le film, c'est limite si on pourrait croire que cette film est en fait capricieuse. Je trouve que jamais on nous la présente comme une victime.
Mais plus que tout, c'est un mauvais film, où aucun acteur semble bon, y compris Amanda Seyfried, qui en fait décidément trop. Le casting est impressionnant, mais quand on voit Sharon Stone (qui joue la mère), affublée de tonnes de prothèses, à quoi bon ? Il y a aussi Sarah Jessica Parker, mais impossible de la retrouver dans le film. On verra aussi James Franco, en Hugh Hefner, et Chris Noth (Mr Big dans Sex & the city) en producteur.
Je pourrais aussi parler de sa laideur visuelle, limite repoussante, mais je reviens sur l'histoire de cette femme, embrigadée de force dans ce film X, apparemment pour payer les factures de son mari.
Mais il n'y a qu'une seule fois qu'on la voit se révolter : ici, elle semble prendre du plaisir à faire ce qu'elle fait, même si il y a une idée de répugnance derrière tout ça.
Si vous voulez en savoir plus sur l'histoire de Linda Lovelace, je conseille cent fois "Inside Deep throat", un documentaire autrement plus passionnant sur la "pseudo"-révolution qu'a apporté ce film, ainsi que Linda Lovelace.
Mais pas ce film-là, qui est mauvais.