L’ambiance, la musique, l’accent italien, les pâtes, les rues pavées, les toits de tuile rouge, la mer brillante aux vagues mélodieuses…incontestablement, l’Italie est un pays poétique, et Luca a vraiment su faire transpirer cette poésie à travers son histoire. On s’y sent bien, on voudrait être avec eux. La définition graphique m’épate toujours autant : je me demande, si on part du principe que l’on recherche toujours l’évolution,comment faire mieux de ce côté là. Les couleurs sont magnifiques, le mouvement de l’eau est réaliste et les personnages sont vraiment adorables. De ce point, je n’ai rien à redire.
Au niveau du scénario, j’avoue avoir été un peu déçue. J’adore et j’ai toujours adoré les pixar, et je ne peux que manifester mon enthousiasme pour les petites morales qui en ressortent, ces personnages attachants, ces passages d’émotions, la beauté de cette histoire. Le fait est que dans Luca, le côté « adulte » de pixar qui me plaît tant habituellement, le « pour tous » qu’ils avaient réussi à reproduire dans Soul manque un peu. C’est très axé « enfant » et très prévisible. On commence à connaître l’habituel routine du début, la curiosité qui prend le pas, le bonheur de découverte, la dispute entre les personnages, puis la réconciliation…il est difficile de faire autrement je sais bien, mais j’en attendais peut être un peu « plus ». « Mignon » est le mot que je donnerai pour résumer Luca, pas « incroyable » ni pour autant « décevant » mais « mignon » c’est bien le terme. Et petit - pour cette non-sortir en salles ! :/