Quoi qu’on puisse en dire, Jean-Claude Van Damme restera un nom qui aura marqué le cinéma. Et s’il traine maintenant dans les bacs à DVD, il s’autorise une sortie sur grand écran avec ce Lukas…
Lukas bosse dans une boite de nuit. Il surveille et éjecte. Mais lorsqu’une intervention tourne mal et qu’une plainte risque d’être déposé, il est licencié. Il trouve un nouveau boulot dans un strip club qui dissimule d’autres affaires. Dans lesquelles il va se retrouver impliqué par la force des choses…
Le pitche st aussi simple que les dialogues du film. Car celui-ci ne se base pas dessus. C’est par le visuel qu’il va passer. Par le visage presque impassible de Lukas, par l’impact des coups (de poings ou de feu), ou tout simplement par les environnements qu’il va traverser. Sous sa capuche, tel un super héros des bas fonds, il va en effet traverser cette histoire en essayant tant bien que mal de s’en sortir. Car s’il est un héros, ce sera uniquement aux yeux de sa fille, qui pourtant ne voit rien de tout cela.
Pour les autres, il n’est qu’un objet dont ils vont se servir tout du long pour atteindre leurs objectifs. Le tout passant, par les yeux du réalisateur, par quelques plans séquences, et une violence qui explose de temps à autres, comme un instinct de survie avant tout. Et s’il ne vous marquera pas à vie, ce film sait se montrer suffisamment efficace, en assumant sa simplicité, pour plaire et rappeler à tous qu’être un bon acteur ne veut pas dire « avoir fait l’actor studio ». Parfois, c ‘est juste une question d’aura et de charisme…