Sortie en 1985, l’histoire de ce troisième volet des aventures de Max le fou, se déroule 3 ans après la dernière, et après que le monde est été dévasté par une guerre nucléaire.
Le monde à sombrer dans le chaos, les survivants essayent de construire une société, mais la survie a pris le pas sur l’humanité. Max se retrouve cette fois-ci dans une société primitive violente dont l’univers est fortement inspiré des péplums. Des combats dignes de l’arène des gladiateurs sont organisés par Aunty Entity (Tina Turner), qui met en place un début de civilisation en remplaçant le vol par le troc.
Suite à une mésaventure Max est punie et se voit jeté dans le désert, le laissant face à une mort certaine. Mais c’est sans compter sur le sauvetage d’une tribu d’enfants qui attend son héros…
Ce troisième film évoque une tendresse et l’espoir d’un retour à la civilisation que les deux premiers n’osaient supposer, la violence n’est plus aussi présente, ce qui en fait pour le coup le film le plus enfantin ou familiale de la trilogie.
De beaux décors sont à soulignés, malgré une intrigue trop conciliante par rapport à l’attente provoquée par les deux premiers opus. On peut noter une certaine ressemblance scénaristique avec le roman « Sa majesté des mouches » de Peter Brook, exploité également dans le film « L’île oubliée » d’Harry Hook en 1990.
Et Même si la prestance de Tina Turner ainsi que son énorme tube « We Don't Need Another Hero » tiré de la bande original, en font une référence, ce MAD MAX là, est le moins bon de la saga, incontestablement !