Les unités de temps, de lieu, et d’action sont à peu près respectées dans ce Mad Max, qui tient presque autant du road movie que de la rave party, avec ses couleurs acidulées (quoique le «director’s cut soit en noir et blanc») et ses punks sous acide...
Le film peut tout à fait se regarder sans référence aux opus antérieurs (que je n’ai pas vus), tant il suffit de se laisser porter, les cheveux au vents sur la "Route Velue" pour profiter du spectacle ; le nom de «Mad Max» apparaît même inutile (usurpé ?), à cet égard.
Une oeuvre sans concession, qui pourra aisément rebuter de ce fait, pour peu qu’on soit allergique, ou simplement insensible à ses partis pris.