Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film, Richard Attenborough qui réalise un film d'épouvante avec Anthony Hopkins en 1978, cela titillait sévèrement ma curiosité, surtout que j'affirme constamment que les meilleurs films de ce genre, sont souvent dû à de grands réalisateurs, finalement, celui-ci sera une des rares exceptions.

Anthony Hopkins est un magicien raté, son manque de confiance, le rend agressif face à un public qui se désintéresse de sa performance scénique. Un an plus tard, il remplit la salle tout les soirs, grâce à sa marionnette. Le duo marche grâce à leur différence, il est réservé, alors qu'elle a le verbe facile, voir vulgaire.
Devant son succès, son manager Burgess Meredith, l'emmène à New York ou les engagements prestigieux affluent, jusqu'à ce qu'une exigence, rebute Anthony Hopkins, une simple visite médicale. Il s'enfuit et se réfugie dans un coin perdu de son enfance, ou réside Ann-Margret, dont il est éperdument amoureux depuis le collège.

Ce film à de faux airs de "Psychose", Anthony Perkins est la voix de la marionnette, dont on se demande si elle est vivante ou si Anthony Hopkins est fou, une maison isolée, une histoire d'amour et des disparitions suspectes.
Elle n'arrivera pas à sa cheville, malgré un début intéressant ou Anthony Hopkins raconte sa première scène à son mentor, de manière positive, alors que l'on voit les images de ce désastre, avant qu'il avoue que ce fût une catastrophe.
Le film va perdre de son intérêt, dès qu'il retrouve Ann-Margret, cela se traîne, il ne se passe pas grand chose, cela perd de son intérêt et je m'ennuie un peu trop. Cette phase romantique, malgré de légers sursauts dû à l'affrontement entre Anthony Hopkins et sa marionnette, ou ses sautes d'humeurs, qui renforce l’ambiguïté, assomme l'histoire. Malheureusement, le final; même s'il apporte une réponse à la question qu'on se pose depuis le début; se conclut maladroitement, vers une nouvelle interrogation, que je trouve plutôt ridicule.
L'épouvante n'est pas vraiment présente, limite un côté thriller, mais c'est un peu foireux, surement le poids des années qui a fait son oeuvre, mais le sentiment que cela aurait pu être bien meilleur, surtout avec ce réalisateur et ses acteurs, mais il est plus doué dans les grands spectacles, que dans les films intimistes.

Cela se voit, pour le plaisir de découvrir Anthony Hopkins jeune, son rapport avec la marionnette, qui est un peu flippante, puis les autres critiques sont plus que positives, à chacun sa sensibilité, mais je n'ai pas accroché.
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le 31 janv. 2014

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Laurent Doe

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