1h30 pour qu'un vieux con reste un vieux con exécrable et qu'une jeune optimiste pas si bête que ça s'attache à lui jusqu'à une fin type toucher de soleil et bonheur jusqu'à la mort. Ce qui reste le plus fou, c'est d'avoir posé des bases aussi extrêmes que le rationnelle pessimiste obtus et la jeune arnaqueuse rêveuse et de n'avoir eu aucun, je répète Houston, aucun développement de personnage. La remise en question ? C'est pour les faibles. L'idée serait donc que je suis censée, moi spectatrice naïve (dis Woody, tu me prends pour une princesse Disney ?), m'attacher à ce Colin Firth abjecte, parce qu'au fond, être un emmerdeur orgeuilleux ça a un petit charme exotique. Désolé, ça n'a pas marché. L'image n'est même pas si jolie que ça, sans grandes mises en danger ou tentative de tirer le spectateur de son petit confort vintage pastorale. Je me sens dupée, à ça oui, mais pas par le plot plus gros que l'égo de Mr je-crois-pas-à-la-magie. Les dialogues sont insupportables, le personnage principal est stéréotypé à son plus grand level et aucun personnage ne semble être épargné par la flemme de Woody à nous construire un personnage développé. Du coup on fait quoi ? J'appelle Colin ou le monde se rend compte tout seul que ce film est une arnaque ?

Cheshi-chan
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le 9 juin 2019

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