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Major et vacciné
Donc Major Dundee était en tête de toutes mes envies. Je le récupère chez l'ami Torpy. Tout va bien dans ma vie. En fait, il se trouve que je l'avais déjà vu. Et il y a peu en plus. Ça y est, le...
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« Major Dundee » a été amputé à tort et a travers par ses producteurs qui voulaient limiter sa violence paroxystique, filmé comme à l’habitude chez Peckinpah, grâce à la technique du ralenti.Cette vison éclatée de l’œuvre à venir nous donne un résultat distendu, manquant d’unité et de cohérence et dans lequel on sent incontestablement les manques.Le montage est certes un art que ne possède pas les hommes d’argent.Richard Harris, superbe dans sa dualité de militaire et d’homme, et Heston, poigne de fer et séduction,sorte de Napoléon des terres arides s'abandonnant certes un peu trop dans les postures mais splendide malgré tout dans sa volonté de vengeance, ajouté à un sens plastique certain du cinéaste, ne parviennent néanmoins à sauver un tournage plombé par les dissensions, le manque de vison d’ensemble et l’absence de scénario définitif. Il s’en dégage une œuvre amère, passant sans doute de peu à côté d’une réussite majeur si elle n’avait été parasité par ces quelques vices rédhibitoires.
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le 10 mars 2016
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