Une suite à Mamma Mia, était-ce vraiment nécessaire ?
A priori, non. Excepté, peut-être, pour le portefeuille de certains qui se sont dit que c'était l'occasion de faire une belle opération financière.
Mais, hors de cette aspect, une suite à Mamma Mia... pourquoi pas ? C'est la mode du moment, ou le manque d'imagination des scénaristes ? Qui sait ?
Donc, une suite... souvent elles sont moins bonnes que le premier opus et parfois, elles vous emmènent malgré certains défauts. C'est le cas ici.
Mamma Mia dix ans plus tard, on prend presque tous les mêmes et on recommence... non, Sophie n'a pas divorcé et ce n'est pas les préparatifs de son second mariage. Donc, oubliée la trame du premier film. L'originalité vient des flash-back. Ce film est la fois un prequel et une suite. Prequel parce qu'on suit la jeunesse de Donna, la mère de Sophie, et qu'on voit le parcours qui l'a menée à cetet île grecque, suite parce que dix ans plus tard, nous nous retrouvons sur cette même île où un vent de changement souffle sur ses occupants.
Niveau scénario, rien d'original... et ce n'est pas nécessaire. C'est un film pour l'été, plein de soleil, de rires, de petits drames et de chansons. Et on n'en demande pas plus.
Lily James campe une jeune Donna très convaincante, très réussie aussi. Le jeu et la voix sont justes. Les versions jeunes de certains protagonistes sont interpellantes dans leur ressemblance physique.
Ce film n'a pas d'autres prétentions que de continuer à divertir, de faire fredonner les spectateurs et de les laisser repartir de la salle avec une impression d'être parti en vacances.
Ce film est donc un excellent coktail anti-déprime. Le genre de film qu'on, peut voir en été ou revoir un jour de pluie pour se donner l'impression qu'on a passé un moment au soleil.