MANDELA, MANDE PLUS LA ...
J'ai mis du temps à savoir quels mots ou quelles phrases j'allais utilisé pour décrire mon ressenti ; au final l'ensemble est trés mitigé pour ma part. Pour peu que l'on s'intéresse de près à la vie de NELSON MANDELA, on remarque tout de suite que le film survole des périodes de sa vie assez rapidement pour se concentrer d’avantage sur l'homme et sa légende (les moments clés de son histoire). Beaucoup de choses n'ont pas été filmé ou mis en image (comme par exemple sa venu dans le tribunal en habit traditionnel ou bien encore le faite que son fils décédé lors de son incarcération, ne lui est jamais pardonné son choix et ses absences pour pouvoir mener son combat politique). Le tout s'enchaine de manière assez rapide et beaucoup de moments ou de faits sont aseptisés.
C'est ce qui donne ce manque d'émotion dans ce film.
J'aurais vraiment aimé (tout du moins je l'espérais), être submergé d'émotion et avoir des frissons lors des interventions de Nelson sur le devant de la scène politique. J'aurais aimé être transcendé par ses discours (qui sont souvent repris et pris comme exemple dans le monde) ; mais non ! L'acteur principale est bon dans son rôle mais le personnage de MANDELA ne lui semble pas à sa portée. J'ai eu cette l'impression d'une caricature, notamment dans la 2eme partie du film.
A noter que les paysages africains dans ce film sont magnifiques de par leur couleurs naturels (orangé, marron). L'image et la photographie du film sont superbe. Les scènes de guérillas urbaines sont assez réaliste également.
Le film est donc trop scolaire pour ma part et même si la forme est exempte de défaut, le fond ne m'a pas convaincu dans la mesure ou je n'ai pas été submergé ou happé par le film et son interprétation de l'histoire de MANDELA. On se contente de tourner les pages d'un album photo beaucoup trop vite à mon sens (des faits ont été aseptisé également...). D'autres films abordant ce thème de la ségrégation raciale entre Blanc et Noir sont plus convaincant que celui-ci. Un Biopic que je trouve à moitié réussi.
Dommage.