Tout les clichés des traders américains sont réunis : costumes cravates, jargon de calculs incompréhensibles, putes, alcool, tours et réunions pleines de malaises...
J'ai eu un petit coup de coeur pour la justesse du jeu de Paul Bettany. Le rôle du névrosé qui arrête de fumer lui va parfaitement bien.
La réalisation offre un parti pris très intéressant. Le rythme, les silences bien placés et la justesse du drame permettent aux spectateurs, même anticapitalistes, d'avoir de la compassion envers l'effondrement de cette compagnie où le patron est un gros pourri.
L'hélicoptère de cette hiérarchie démesuré m'a évoqué l'image d'une mouche qui bourdonne autour d'une merde dans laquelle les protagonistes sont enfermés.