Le cinéma de Sofia Coppola, on est en client. Ou pas. Perso, j'aime. J'aime cette apparente légèreté. Ce survol permanent des choses et des personnages. Cet effleurage subtil et pourtant intense, violent.
Dans Marie-Antoinette comme dans Virgin Suicides ou Lost in Translation, Sofia Coppola suggère plus qu'elle ne dit, s'attache aux détails pour éviter la démonstration et dessine un portrait en creux d'une reine, d'une femme, toute en nuances, en contrastes, en complexité.
Le film s'attendrit peut-être trop, peut-être cette Reine ne méritait-elle pas tant de bienveillance... La vérité historique y est peut-être malmenée. Mais j'aime la violence tempérée qui parcourt ce long-métrage, j'aime cette esthétique, assumée, revendiquée, éclatante. J'aime ces anachronismes et cette bande-son. J'aime l'oeil si particulier de Sofia Coppola. Elle est parvenue à créer un cinéma, le sien.
Leonor
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le 14 juin 2010

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Leonor

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