A 50 ans, Marie-Francine a perdu son mari, son travail et son logement. Il ne lui reste alors plus qu’une solution : retourner vivre chez papa et maman.
Après l’échec douloureux de son précédent film sur l’adoption, 100 % cachemire, Dame Valérie opte pour un sujet moins périlleux et déjà traité par d’autres, la génération boomerang. La cohabitation contrainte entre parents vieillissants et enfants adultes engendre les situations de comédie efficaces, mais attendues. Le spectacle de la grande gigue infantilisée dès le réveil jusqu’à ses arrivées tardives amuse plutôt. Néanmoins, malgré une histoire d’amour avec un autre quinqua subissant une situation identique, le personnage de Marie-Francine paraît si peu mis en valeur au milieu des autres qu’il en devient presque insignifiant. Pas ou peu de répliques cinglantes, si ce n’est le « vieux cul » qu’elle jette à la figure paternelle, une révolte molle et tardive, aucune évolution charismatique… Une héroïne terne qui ne restera pas dans les annales.
6/10
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