La vengeance est un plat (de Résistance) qui se mange...

Un groupe d'anciens résistants du réseau Vaillance se retrouve à dîner dans la demeure de leur ancien chef, Castille. C'est ici que ce dernier a été arrêté puis tué quinze ans plus tôt par la Gestapo.

Une soirée initiée par le propriétaire actuel des lieux, François Renaud-Picart, et Marie-Hélène Dumoulin, alias Marie-Octobre. Cette dernière était l'estafette du réseau (agent de liaison) et la maîtresse de Castille, le seul homme de sa vie.

Après dîner, chacun dit aux autres ce qu'il est devenu, quel métier il exerce, etc. Neuf hommes et deux femmes de tous horizons. L'un d'eux est devenu prêtre, un autre est avocat d'Assises. Chacun a plus ou moins bien réussi.

Alors qu'on joue du Wagner au piano ou qu'on regarde du catch à la télévision, Marie-Octobre fait une révélation. Un ancien policier allemand lui a confié que le réseau a été donné aux allemands par un de ses membres.

Le but de cette soirée est de découvrir qui est ce traître et de décider de son sort. La soirée festive se transforme alors en procès et chacun donne sa version des faits, chacun livre les souvenirs qui lui restent de cette nuit tragique. Un subterfuge sera mis en place par Marie-Octobre et Renaud-Picard, et le coupable va se trahir...

Un excellent film, bien écrit et magnifiquement interprété (le casting cinq étoiles est tellement incroyable). Des fausses pistes, certaines justifications moyennes qui pourraient faire croire que... je me suis pris au jeu et j'ai même soupçonné la gouvernante à un moment. Ai-je eu raison ou tort, il ne vous reste plus qu'à regarder ce film pour le savoir.