Masculin, Féminin (1966) est typiquement, tout ce que j’exècre de la Nouvelle Vague.
Jean-Luc Godard (À bout de souffle - 1960) réalise ici le portrait d’une génération chiante à mourir, qui palabre indéfiniment pour ne rien dire, leurs conversations gauchistes et leurs interrogations sur le monde ne font que brasser du vent pendant que nous, pauvres spectateurs, restons-là bouches-bées à les entendre discourir.
La mise en scène est ce qu’elle est, néanmoins, on regrettera amèrement que la prise de son soit aussi catastrophique. Clairement, le son est dégueulasse et sur 110 minutes, on a largement le temps de saigner des tympans à défaut de ne pas parvenir à pleinement comprendre l’entièreté des dialogues (ayant privilégié la version d’origine, peut-être que la version restaurée s’avère moins agressive ?).
Cette pseudo réflexion marxiste devrait ravir les gauchistes de la première heure et tous les pseudos philosophes à la mords-moi-le-nœud. Véritable branlette intellectuelle où dans le même style mais en beaucoup moins pompeux, on vous recommandera plutôt le diptyque suédois Je suis curieuse - édition jaune (1967) & bleue (1968) de Vilgot Sjöman.
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