Truffaut avait fait tourner Dorothée dans « l’amour en fuite », Godard lui, a fait débuter la jeune Chantal Goya dans « Masculin féminin ». Le film se veut le portrait de la jeunesse des années 60 « les enfants de Marx et de Coca Cola ». Des premiers ils ne reste pas grand choses, la génération Coca a hélas largement triomphé. Le film quand à lui n’est pas le meilleur de son auteur. Si les frasques de révolutionnaire au petits pieds de Jean Pierre Léaud peuvent amuser, la misogynie de l’ensemble agace, même si on sent en contre partie une vraie fascination pour la beauté des visages féminins. Reste dans l’ensemble un témoignage intéressant sur la jeunesse d’avant 68.