Mean Streets

Martin Scorsese nous raconte dans Mean Streets l’histoire de jeunes aspirants mafieux vivant dans le quartier de Little Italy à New York.
On y suit l’histoire de Charlie, un jeune homme en passe de réussir par l’intermédiaire de son oncle, membre de la mafia, qui lui promet la gestion d’un restaurant s’il se comporte bien. Seulement il tente de venir en aide à Johnny Boy qui de par son comportement instable ne cesse de se mettre dans des situations compliquées en accumulant les dettes notamment auprès de Michael, un ami de Charlie, qui souhaite être remboursé.

Charlie est interprété par un très bon Harvey Keitel et le personnage de Johnny Boy est incarné par Robert de Niro qui deviendra à la suite de ce film l’alter ego de Martin Scorsese à l’écran.

Le film commence par un magnifique générique d’ouverture sublimé par le choix de la musique avec «un standard » de The Ronettes : Be my Baby.
Il ne manque pas de scènes cultes, à commencer par la scène d’entrée dans le bar de Johnny Boy avec deux jeunes femmes dans des teintes rouges saturées sur la musique rock des Rolling Stones ou encore la célèbre scène de bagarre à la suite de la réplique « What’s a moock ? ».

Que ce soit dans le rapport à la religion, les relations amoureuses compliqués, ou les relations amicales pour ne pas dire familiales entre mafieux on y retrouve de nombreuses thématiques propres à Martin Scorsese.
Ce film laisse entrevoir ce qui fera par la suite de ses films des chefs- d’oeuvre si bien dans la réalisation, ses histoires ou encore le choix de sa bande originale.

Martin Scorsese dans ce film semi-autobiographique réalise un petit bijou cinématographique où il s’inspire de ce qu’il a vu tout au long de son enfance dans le quartier new-yorkais de Little Italy.

Je vous conseille bien évidemment ce film qui pour moi est l’un des meilleurs.