Suite directe de "Godzilla contre MechaGodzilla", ce "MechaGodzilla contre-attaque" (ou "Terror of MechaGodzilla" ou encore "Les monstres du continent" ou "Ma saucisse au zoo de Vincennes"... ah non, je confond), constitue à la fois le retour de Inoshiro Honda à la saga et le dernier film du cinéaste, ce dernier retournant au monde des effets spéciaux. Ce quinzième volet est aussi le dernier du premier cycle consacré au gros lézard atomique qui ne reviendra sur les écrans que dix ans plus tard à l'occasion d'un reboot de triste mémoire.
Si le ton relativement sérieux de l'entreprise rassure un dixième de seconde après l'infantilisme des derniers épisodes, une fois n'est pas coutume, notre bon vieux lézard caractériel met plus de trois quarts d'heure à nous honorer de sa visite de routine, le temps de se foutre rapidement sur le museau avec MechaGodzilla et Titanosaurus.
Le reste du temps, on se fait chier comme des rats morts devant une intrigue basique à base d'espionnage et d'aliens belliqueux déguisés en humains mais qui sont en fait super moches derrière leur masque. Un peu comme les lézards de la série "V" mais en moins drôle puisqu'ils ne gobent pas de souris.
Triste fin de carrière donc pour Honda cinéaste et conclusion momentanée peu concluante pour une première partie de saga qui avait démarré sur les chapeaux de roues mais qui aura plongé tête baissée dans la médiocrité à force de presser le citron jusqu'à la dernière goutte.