Ma critique du film "Meurs un autre jour"

Attention, peut contenir des traces de SPOILERS et d'arachides.

Malgré le fait que "Meurs un autre jour" contienne beaucoup de défaut, je ne le trouve pas si mauvais que ça en fin de compte. On est diverti malgré nous devant ses maladresses et on ne peut que s’empêcher de se dire que ceux qui ont créé le film ont été trop loin. J'ai d'abord noté les incrustations sur fond vert plutôt voyant. On a aussi quelques effets spéciaux assez laid, la scène où Bond fait du surf avec un parachute est le meilleur exemple. Ça pue le CGI. Plus techniquement, j'ai également remarqué quelque partie de plan en accéléré (comme ceux qu'on voit dans les débuts de bande-annonce) ou alors tout le contraire, certains ralenti. Je trouve que ce genre d'accéléré n'a tout simplement pas sa place dans un James Bond. Il y a aussi toute cette surdose de scènes surréalistes, de gadget improbable (la voiture invisible, le gadget de trop) et plein d'autre détails scénaristiques (j'aurais dû prendre des notes). Le méchant coréen qui se transforme physiquement en caucasien roux (Dites-moi, qui veut devenir intentionnellement un roux ?), Halle Berry qui joue franchement mal dans ce film et son personnage est tellement mal écrit, et tombe si facilement dans les bras de Bond, lui et son magnétisme sexuelle d'homme mûr. Je suis sûr que le mec n'a pas de magnétisme sexuelle, mais plutôt qu'il hypnotise ses victimes femelles pour les faire tomber dans son lit. Je m'égare. Bon, où j'en étais ? Ah et il y a aussi James Bond qui est capable d'arrêter son coeur par sa seule volonté, vraiment balèze le mec. Peanut ! C'est ça "Meurs un autre jour" ! Une succession de mauvais choix et d'improbabilités scénaristique qui font du film un ramassis de n'importe quoi. J'ai oublié du plan machiavélique à la Mister Freeze de Batman et Robin... Ça sera pour une autre fois.

Comme je l'ai dis au début du précédent paragraphe, malgré le fait que "Meurs un autre jour" contienne beaucoup de défaut, je ne le trouve pas si mauvais que ça en fin de compte. Pierce Brosnan a dû m'hypnotiser moi-aussi, et mit de la drogue dans mon café parce que j'ai quand même été diverti. Appelez ça une mauvais objectivité causé par la nostalgie, ou alors c'est mon côté friand de nanar qui parle, mais j'ai quand même passé un moment agréable de nullité en compagnie de ce 20e James Bond officielle. Et puis j'aime beaucoup la chanson thème interprété par Madonna. Le père Fouras me dit de me dépêcher à finir cette "critique". Il n'entre même pas dans mon top 5 des pire James Bond, mais de justesse.