Minuit à Paris par Céline Citronrouge
Le pitch, même si rien d’innovant, est une cerise confite sur chantilly pour tout nostalgique et amateur d’époques passées mais le traitement Allen m’est toujours aussi désagréable. Trop pompeux, trop vain, trop de dialogues tant clichés qu’énervants. Tjrs cette sensation d’être dupée. Le film est, en apparence, un bel hommage à la capitale et son histoire culturelle mais il est surtout, comme trop souvent, le reflet de ce Paris clean, luxe et élitisme. Quid des quartiers et fêtes populaires, du brassage des classes et des mœurs, de l’apogée frénétique des technologies... tout aussi représentatifs de la capitale qu’intéressants ? C’est joli comme le catalogue d’une agence de voyage pour touristes fortunés. On a juste troqué l’éternel baguette-bérêt pour du papier glacé.
De grosses erreurs de casting également. On se demande réellement ce qui a poussé Allen à choisir certaines figures françaises qui n’apportent, ici, que lourdeur et ridicule.