L'enfance, selon Hosoda

Dernier film de Hosoda apres un Bakemono no ko qui m'avais pour le coup convaincu, mirai no mirai pour moi m'a fait l'effet d'un grand petard mouille. On nous promet en prehenbule d'explorer la psyche d'un enfant roi au cap de sa vie difficile qu'est le fait d'avoir une petite soeur mais au travers de l'univers d'un enfant et ses reveries mais c'est justement la que le bas blesse. En dehors d'une scene qui parfois par la representation de certaines choses et certains sujets peine a faire croire que ca sort de l'esprit d'un enfant, ou est la creativite, ou est la magie dont sont capable de faire preuve les plus jeunes. Pour Hosoda ca se resume a aimer les trains et se prendre pour un chien. Qui plus est j'ai trouve le film assez lent pour pas grand chose au final a se mettre sous la dent. On y retrouve les thematiques habituelles de l'auteur comme le rapport entre le japon ancien et nouveau, le passage "internet" comme on peut le retrouver dans Summer wars ou le second film Digimon, l'opposition des generations, etc.. Il retranscrit plutot bien le comportement des enfants roi japonais et le rapport parents enfants au sein de la societe japonaise contemporaine mais justement, Kun, le petit garconet principale protagoniste est agacant agacant pendant les trois quarts du film tout de meme. On est a la fois touche et en meme temps lasse par le comportement de l'enfant ce qui n'en fait pas forcement le meilleur des personnage a suivre. Sans doute que le film est plus adresse aux enfants qu'aux adultes pour le coup. Et toujours est il que bien que tous ses defaults etant le film reste diablement beau et sait avoir ses scene fortes ce qui le sauve mais d'une courte tete. Un bon film mais pour ma part loin du genie de certaines autres oeuvres de l'auteur. Un pourquoi pas en somme.