Il aura finalement fallu peu de temps entre le 4éme et le 5éme opus de Mission Impossible. Et c’est cette fois Christopher McQuarrie (réalisateur du sous-estimé Jack Reacher) qui prend place derriére la caméra.
Aprés une opération à haut risque, Mission Impossible est dissoute et ses membres récupéré par la CIA. Sauf Ethan Hunt, qui pense avoir de nouvelles informations sur Le Syndicat, une sorte d’anti Mission Impossible aux buts bien plus sombres. Il est alors recherché par la CIA et par ses ex-coéquipiers…
Depuis le premier film (inspiré de la série éponyme), c’est Tom Cruise qui est le maitre d’oeuvre de la saga. En plus d’en interpréter le héros, il en est producteur et à plus ou moins la main mise sur tout. C’est d’ailleurs lui qui en choisit les réalisateurs et il ne prend pas les derniers venus : Brian De Palma, John Woo, J.J. Abrams ou encore Brad Bird ont réalisés les 4 premiers opus. Il retrouve ici le metteur en scéne de Jack Reacher et celui ci fait du sacré bon boulot. Egalement crédité au scénario (ce n’est pas sa premiére, il fut oscarisé dans ce rôle pour Usual Suspects), il livre un film bourré d’action et d’humour malgré sa tonalité un peu plus grave. Et si sa longueur se ressent parfois, force est de reconnaitre qu’il envoie souvent du lourd et mélange parfaitement l’aspect « retro » de son scénario et de sa photo à des séquences d’actions diablement bien fichu et bien pensé.
Je pense ainsi à la longue scéne de l’opéra, mais également à la course poursuite à Casablanca. Alors bien sûr, certains compareront Ethan à un super-héros étant donné l’improbabilité de tout ce qu’il entreprend mais le plaisir est au rendez-vous et c’est bien là le plus important. Et McQuarrie confirme sa maîtrise des chorégraphies, de la direction d’acteurs et la crudité de sa mise en scéne. Ce qui colle parfaitement à une franchise dont on espére voir un sixiéme épisode aussi bon !