Présenté à Cannes, reparti avec le prix d’interprétation féminine et de bonnes critiques, Mon roi débarque enfin en salle. Et il serait dommage de le rater…
Parceque cette semaine, face à Paranormal Activity 5, Seul sur Mars ou Pan, 3 grosses machines, il reste des places pour Mon roi, dont les salles ont des chances de rester vide. Ce qui est bien dommage tant le film traite avec une déconcertante justesse du couple. Et de ses problémes, mais aussi de ses joies. Tony vient de se briser la jambe et est en rééducation. Et pendant ce temps, elle se remémore son histoire avec Georgio. Leur rencontre, leurs joies, leurs rires, mais aussi leurs disputes et leurs peines. Ce qui l’a amené à être heureuse, puis malheureuse. On pourrait dire que Mon roi, ce n’est que ça, mais c’est surtout TOUT ça. Et les 2 heures ne sont pas de trop, loin de là. Je serais même resté avec plaisir une bonne demi-heure de plus même si, en l’état, tout me semble dit.
Porté par les prestations géniales de Emmanuelle Bercot, mais aussi de Vincent Cassel (il aurait bien plus mérité le prix d’interprétation masculine que Vincent Lindon à mon sens…), le film parvient à faire oublier son statut d’oeuvre « fictive » rapidement. On est tellement dedans qu’on peine à reconnaître Camille Cottin et Norman Thavaud, pourtant bien présent au générique ! Bref, on rit et on pleure avec eux, et ça m’a donné envie de découvrir le reste de la filmographie de Maïwenn, que je ne connais pas !