[Extrait d'un compte-rendu pour le lycée]


Pour moi, le film raconte l’histoire du narrateur, ou plutôt de l’inspiration du celui-ci. La femme serait son personnage principal, fétiche. C’est elle qui construit le décor, pose les bases, représenté par la maison donc. Le personnage d’Ed Harris témoigne d’une envie de reconnaissance, l’envie d’avoir des fans, tout en essayant de raconter une histoire, ce qui expliquerait les nombreuses tentatives de déviation, avec la blessure, l’histoire avec les enfants, le regard vindicatif qui au final ne mène à rien, des débuts d’intrigues, des projets inachevés. Et lorsque l’auteur essaye d’aller au bout de son projet, la mort du fils, il perd le contrôle et se retrouve surchargé de personnage, donc les efface tous. Il tente de reprendre le contrôle sur son personnage préféré, la femme. Il continue sa vie et essaye de la rendre stable, avec l’arrivée de l’enfant. L’écriture de ce passage lui donne de l’inspiration. Peut-être trop, Il se met à vouloir écrire sur la popularité, le crime, la guerre, les cultes et perd une nouvelle fois le contrôle, il brule ses écrits et recommence à nouveau. Tout cela peut sembler très brouillon et pour cause, c’est un brouillon. C’est une théorie qui m’est venu après le film, je n’ai donc pas pu réellement la vérifier, n’ayant pas eu la chance de revoir le film, ça me semble compliqué d’y ajouter des vrais arguments et de gommer les points noirs. Mais grâce à ce compte-rendu, elle est écrite et c’est déjà ça. Mine de rien, cela montre que le film fait réfléchir et même si ça peut juste servir d’excuse pour ne pas avouer la nullité du film, ce n’est pas mon cas. J’ai apprécié la séance, et le film en général. Le plan et l’histoire en général met mal à l’aise et c’est clairement voulu, dans le jeu de Jennifer ou d ans le fait que même la caméra semble avoir du mal à suivre l’action, alors qu’elle est censé être omniscient. Bien sur, je ne peux pas défendre les effets spéciaux, enfin pas celui de la fin en tout cas.our moi, le film raconte l’histoire du narrateur, ou plutôt de l’inspiration du celui-ci. La femme serait son personnage principal, fétiche. C’est elle qui construit le décor, pose les bases, représenté par la maison donc. Le personnage d’Ed Harris témoigne d’une envie de reconnaissance, l’envie d’avoir des fans, tout en essayant de raconter une histoire, ce qui expliquerait les nombreuses tentatives de déviation, avec la blessure, l’histoire avec les enfants, le regard vindicatif qui au final ne mène à rien, des débuts d’intrigues, des projets inachevés. Et lorsque l’auteur essaye d’aller au bout de son projet, la mort du fils, il perd le contrôle et se retrouve surchargé de personnage, donc les efface tous. Il tente de reprendre le contrôle sur son personnage préféré, la femme. Il continue sa vie et essaye de la rendre stable, avec l’arrivée de l’enfant. L’écriture de ce passage lui donne de l’inspiration. Peut-être trop, Il se met à vouloir écrire sur la popularité, le crime, la guerre, les cultes et perd une nouvelle fois le contrôle, il brule ses écrits et recommence à nouveau. Tout cela peut sembler très brouillon et pour cause, c’est un brouillon. C’est une théorie qui m’est venu après le film, je n’ai donc pas pu réellement la vérifier, n’ayant pas eu la chance de revoir le film, ça me semble compliqué d’y ajouter des vrais arguments et de gommer les points noirs. Mais grâce à ce compte-rendu, elle est écrite et c’est déjà ça. Mine de rien, cela montre que le film fait réfléchir et même si ça peut juste servir d’excuse pour ne pas avouer la nullité du film, ce n’est pas mon cas. J’ai apprécié la séance, et le film en général. Le plan et l’histoire en général met mal à l’aise et c’est clairement voulu, dans le jeu de Jennifer ou d ans le fait que même la caméra semble avoir du mal à suivre l’action, alors qu’elle est censé être omniscient. Bien sur, je ne peux pas défendre les effets spéciaux, enfin pas celui de la fin en tout cas.

CorentinRopers
7
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le 23 sept. 2017

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Corentin Ropers

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