(Vukekpar/leweb) Même prévenu, difficile de ne pas être sidéré face à la médiocrité abyssale de ce "Mother of tears", et par extension par l'impressionnante déchéance de Dario Argento en tant que cinéaste. Le pompon est atteint avec la "Mater Lacrimarum" apparaissant sous la forme d'une brune peinturlurée et siliconée (!), soit à des kms de son apparence dans "Inferno" (alors sous les traits sublimes de la blonde Ania Pieroni)...
Comment en arrive-t-on à profaner ainsi son propre héritage? L'idée que cette horreur cinématographique puisse avoir un quelconque lien avec ce chef-d’œuvre baroque et fantastique qu'est Suspiria ne peut que produire un court-circuit mental chez le spectateur sain d'esprit, qui préférera alors effacer pour son propre bien cette aberration de sa mémoire éreintée en prétendant qu'elle n'a jamais existé.
Ce machin se classe sans souci dans le top des pires films que j'ai pu voir ces 10 dernières années...