Le cinéma indépendant s'affiche un peu plus bankable avec Carell et Chalamet.
Dans cette histoire paternelle entre un fils tombé dans la drogue et un père qui raconte le combat de la lutte contre l'addiction de son fils, My Beautiful Boy commence assez simplement et avec sobriété. Pas de puissance scénique ni d'extravagance, le film réussit à rendre cette proposition intéressante à travers des personnages qui voguent entre leurs défauts et leurs qualités. Plutôt juste dans son rôle Steve Carell prouve qu'il n'est pas que le bon client de service de la comédie US mais bien un acteur qui peut s'y épanouir dans le drame. Pour Timothée Chalamet, ce passage dans ce drame d'un jeune addict aux drogues prouve qu'il a encore du chemin mais que c'est prometteur. Par ailleurs, les codes du cinéma indépendant sont toujours assez mis en avant, n'essayant pas de dépasser et de prendre des risques dans un film qui reste tout de même très collé aux sièges. Malgré deux heures de films, qui peuvent paraître long, My Beautiful Boy arrive sur la deuxième partie du film à captiver encore plus avec quelques scènes plutôt bouleversantes.