C'est l'interprétation du personnage de Johnny par David Thewlis qui porte le film très haut.
On suit les tribulations d'un être perdu, qui erre à travers les rues londoniennes et qui s'immisce au hasard dans la vie des personnes rencontrées. Sa force oratoire subjugue, questionne sans fin, perturbe et se répercute, ou pas, suivant la profondeur des âmes sondées.
Johnny est-il réel ? Ou ne s'agirait-il pas d'une allégorie de la mélancolie et de son double inversé: l'odieux personnage de Jeremy, représentatif d'un bien-être poussé jusqu'à la perversité ?
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