Kirk Jones (II) signe un second long-métrage pleine de bonnes intentions. Après « Vieilles Canailles », il tape dans une comédie familiale aux airs de Marry Poppins, malgré l’adaptation de la série de livres « Chère Mathilda » de Christianna Brand. En effet, on pourra directement faire le rapprochement quant à la trame principale. Seulement, l’Anglais a décidé de mettre au goût du jour une fable pittoresque afin d’épater la galerie de son art efficace et divertissant, bien qu’académique soit elle.
Nous retrouvons alors Emma Thompson en Nanny McPhee et Colin Firth en Mr. Cedric Brown. Ces deux personnalités ont déjà partagé le générique de « Love Actually » et ce fut un régal, bien que toute l’attention ne soit pas toujours portée par eux. Ici, nous avons à faire à une étude pédagogie qui tient de l’éducation familiale. Et respect est principalement engagement de ces conflits d’intérêt qu’opposent des enfants en quête d’une présence maternelle pour vivre.
On n’aura pas de quoi s’ennuyer, car le rythme est bien distillé entre chaque succession de comédie et de pseudo-drame que l’intrigue dévoile peu à peu. Les enfants empruntent un ton des plus réaliste et on ne dérape pas trop dans la fantaisie pure que faisant la fantastique Poppins. Les gags, parfois forts en description ne gâche pas le visionnage d’un œil mûr. Tout se joue surtout sur des situations de quiproquos que l’on adhère avec parcimonie.
Cependant, le film tient ses promesses pédagogiques et permet de résoudre le problème via une approche plus « violente ». Combattre le mal par le mal est une chose universelle que chacun aura pu expérimenter. La leçon à en tirer résulte donc d’un plan tout tracer sur l’écoute, la modération et l’amour. Le tout est englobé par des manifestations magique que la nounou McPhee tend à meubler.
Sans se prendre la tête à une haute réflexion sur ce grand thème familiale, « Nanny McPhee » sait comment épater la galerie de son art fantastique. L’émotion se dégage malheureusement peu mais le bon échange avec le divertissement promis est acceptable dans la mesure où le conte régale se sa rigueur en termes de mise en scène, bon enfant et universelle.