Ariel Schulman et Henry Joost, on leur doit les effroyables Paranormal Activity 3 & 4. De quoi avoir peur quand à ce Nerve ? Oui, mais en fait, c’est plutôt pas mal !
Nerve, c’est le nouveau jeu qui fait fureur sur le net. Certains sont voyeurs, d’autres joueurs. Le but pour les joueurs ? Réussir des défis pour empêcher de l’argent et aller le plus loin possible en obtenant le maximum de voyeurs pour aller en final. Au final, le principe n’est pas trés différent de nos réseaux sociaux, qui s’en sont même rapproché pas mal (qui se souvient du Ice Bucket Challenge ?). Dans le film, Vee, une jeune fille de 17 ans (Emma Roberts, la fille d’Eric qui n’est autre que le frére de Julia, et qui a 25 ans, et oui, ça se voit !) participe au jeu suite aux provocations de sa meilleure amie. Mais forcément, il y a un moment où ça dérape un peu…
Cependant, là où on pourrait s’attendre à une simple montée de violence, le film reste à distance de la série B en prenant le temps de poser ses personnages, même si on ne peut pas dire qu’ils soient ultra développé. Ainsi, une bonne partie du film ressemble plus à une rom-com qu’autre chose. Puis, on dérive lentement, et on se dit que Nerve pourrait exister, et qu’il existe même peut-être déjà quelque part. Et si le final se montre un brin décevant dans sa mise en scéne et ses dialogues, il a le mérite d’essayer de faire passer le bon message.
Alors on aurait pu se passer de toute la sous intrigue des hackers, tout comme une bonne quinzaine de minutes auraient pu être retirer du film mais au delà de ça, on profite de jolis jeux de lumiéres, d’une représentation réaliste de l’addictivité et de comment certains pourraient en profiter. L’occasion de rappeler que, si la télé réalité a évolué avec le tout connecté, elle fait de chacun de nous un acteur de ce monde qu’on ne voulait voir qu’à l’écran. Et encore, seulement pour certains de nous. Un bon petit film donc, auquel il manque juste un petit quelque chose pour passer la barre supérieur…