Dans un New York dévasté par une catastrophe qui a vaincu l'humanité, l'homme a commencé à se nourrir de l'homme. Dans ce maelstrom de pourriture où le commun des mortels est brisé, ravagé tout ça, résistent quelques personnes qui ont gardé la foi. Ils vivent barricadés dans un compound et veillent sur un bien inestimable, des graines. Attaqués par des maraudeurs qui vivent dans les rues autour des bâtiments, le patriarche veille sur ses végétaux situés sur le toit de leur citadelle. Ils ont un puits pour l'eau et quelques ressources qu'il faut protéger, mais la situation semble désespéré jusqu'à ce qu'arrive un guerrier mutique qui va s'engager pour les colons. Le patriarche retrouve l'espoir de sauver le futur et donne une mission au guerrier de la route, retrouver la Green Place de son enfance, située hors de portée des barbares, et d'y emmener sa fille enceinte ainsi que les dernières graines qu'ils possèdent...
Outrageusement violent, anticipant le cinéma d'action post apocalyptique et ses enjeux, visiblement pillé par les auteurs de Mad Max 2, prophétique, mais aussi bien molasson, pas très bien joué, pas très bien foutu et globalement assez moche, The Ultimate Warrior est un film qu'il ne faudrait quand même pas oublier. C'est pour ça que je l'ai revu hier, vu que j'avais un peu tendance à plus trop m'en rappeler.
A noter surtout la présence de William Smith (le père de Conan dans Conan) qui ressemble à une sorte de mix entre Humungus et Wez, la musculature de l'un et la goule de l'autre...