Transformers Ninja: le reboot lambda
Amateurs de tortues, vous pouvez zapper. Hormis le design des tortues assez réussi (l’aspect live passe très bien), le parti pris sympa de bien personnaliser chacune, on a le droit à un reboot sans grand intérêt. L’action est bordélique, peu lisible, la réalisation est putassière, l’humour est assez peu présent, mais reste honnête… April O’Neil n’est pas du tout incarné par Megan Fox, qui joue exactement comme dans Transformers sans les décolletés.
Côté histoire c’est du super bateau pour héros interchangeables : la genèse de mutants issus d’une expérience passée qui a mal tourné, et qui cherchent à rendre justice dans un milieu urbain en essayant de ne pas trop attirer l’œil des médias. Une sorte de clone à la frame près de n’importe quel film racontant les débuts d’un vigilante urbain (Spiderman, Daredevil, punisher, green arrow, etc.) Pour en revenir sur le peu d’intérêt du présent opus, même les prises de risques sont assez ratées : rôle de o’Neil dans la création des mutants, armure de Schredder bien dégueulasse toute shiny, Splinter qui apprend l’art Ninja à partir d’un livre trouvé dans les égoûts.
Pour conclure, même si on ne s’est pas trop ennuyé, on ne retiendra pas grand-chose ce film très lambda, on lui préfèrera de loin le film d’animation de 2007 qui apportait pas mal d’idées de mise en scène et de clins d’oeils intéressants, ou même les 2 premiers films live des années 90, qui, s’ils ont un humour franchement limite même lorsqu’on a moins de 6 ans, apportent leurs lots de scènes what-the-fuck fort réjouissantes.