Hésitant entre la saga médiévale, le western écolo et le péplum biblique, « Noé » se noie dans le surjeu de ses acteurs autant que dans le vide de son scénario. Régulièrement, le serpent de la Genèse, plus vrai que nature, tente de détourner le héros pseudo-biblique de son devoir. Mais le vaillant docker veille sur son chargement et saura faire triompher le bien.
Le réalisateur, Darren Aronofsky, se flatte d’avoir collé au plus près du récit biblique. Ni pro-religieux, ni même fondamentaliste, son film est juste fade, arc-boutant en une immémoriale recette le bien contre le mal, l’issue étant forcément connue de tous. Seuls réchappent de ce déluge sombre et violent les magnifiques paysages islandais, propices, eux, à une véritable méditation !!!