Suite à la mort de son mari et à la désertion de sa région ( l'histoire se déroule juste après la crise économique de 2008 ), Fern décide de prendre la route à bord de son van et de mener une vie de nomade.
Nomadland est lauréat de 3 Oscars : meilleur réalisateur ( c'est la 2ème femme à remporter ce titre après Kathryn Bigelow en 2010 pour son film Démineurs et donc la 1ère femme de couleur qui le reçoit ), meilleure actrice pour Frances McDormand et meilleur film.
Il a alors beaucoup fait parler de lui et c'est pourquoi j'attendais avec une impatience presque insoutenable sa sortie. Heureusement, j'ai pu le voir en avant-première dimanche dernier.
Je suis ressortie du cinéma des étoiles dans les yeux et aussi quelques larmes, étourdie par les images et les paysages sublimes que je venais de voir, ébahie par le jeu d'acteur de Frances McDormand mais aussi de David Strathairn, Linda May, Swankie, Bob Wells et Peter Spears.
Le récit est à la fois très intime et personnel ( on partage avec Fern son voyage, sa tentative de se rattacher à de nouvelles racines après avoir perdu ses principaux appuis ) mais aussi collectif et même politique ( Fern est une femme active, autonome et libre + le système de santé américain est pointé du doigt ).
Tout cela, s'articule sur fond de paysages américains avec un rythme lent et une grande attention portée aux détails. Ainsi, on pourrait qualifier le film de contemplatif et de poétique.