Alors c’est l’histoire d’une femme qui a vraiment une vie de merde, qui décide d’habiter dans son camping-car pour chercher une forme d’idéal, et qui au bout du compte a toujours une vie de merde. Voilà ce que j’en ai retenu. Je me suis profondément ennuyée pendant 2h00 devant ce film qui essaie de transmettre un beau message sur les relations humaines, le rapport à la nature, la liberté, le sens de l’existence, etc, etc… mais qui ne parvient qu’à enchaîner des platitudes sans nom. C’est banal, vide, il ne se passe rien. Les rencontres gentiment émouvantes faites sur la route et les beaux paysages n’apportent pas grand-chose. Le moment le plus excitant consiste en un vague début de dispute avec la famille de sa sœur qui ne comprend pas son mode de vie -- et même pour cette scène, l’intrigue reste à la surface sans prendre la peine de creuser un peu le sujet. En gros, on nous propose une version neurasthénique de « Into the wild » (sans l’Alaska). Je ne comprends pas comment ce somnifère audiovisuel a pu obtenir un Oscar…