Werner Herzog montre une fois de plus qu'il est plus mue par le sens de l'aventure que pour habiter une terre natale. Son sens de la galère et du picaresque apporte du charnel à la traversée transylvanienne de Jonathan mais l'épisme s'essoufle constament quand il est à Londres.
C'est heureusement l'arrivée de Kinski à l'écran qui donne enfin l'emphase que cherche à atteindre le film. Son jeu ambigu délivre une tristesse avide subjugeante à ce Nosferatu.
À chacun son terrain poétique.

Lalaitou
6
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le 27 août 2020

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