Acculé par des problèmes d’argent, Max s’en va seul dans sa maison de vacances afin d’en préparer la vente discrète… C’est alors que débarquent par surprise ses amis de toujours, venus célébrer ses 60 ans.
En 2010, nous les avions laissés pleurant la disparition brutale de leur copain Ludo. Les voici de retour et force est de constater qu’ils n’ont hélas guère changé, malgré les rides et kilos supplémentaires, d’autres enfants sur les bras et des divorces à gérer. Dans la famille des « belles personnes », j’appelle le colérique, la malade, le nouveau riche, l’alcoolique, l’homo hésitant, la nymphomane, le bouffon et l’hystérique. Une bande de Bronzés caricaturaux et si peu sympathiques qu’ils nous encouragent vivement à écourter nos vacances au Cap Ferret pour ne pas finir ensemble.
Avec le temps, l’on pouvait espérer que Canet aurait plus de bouteille que le nombre qu’il sert allègrement à ses comédiens. Incapable de gommer ses erreurs de jeunesse, le réalisateur s’avère bien plus « Rock’n roll » dans l’autodérision que dans ces portraits quasi méprisants. Du recyclé qui sent le réchauffé : manque de rythme, succession de clips musicaux, comique troupier et drame artificiel s’efforcent de nous tirer quelques rires et larmichettes. Mais, si l’on sort les petits mouchoirs, c’est seulement pour les agiter et dire adieu.
4/10
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