Il y a des films qu'on oublie aussitôt après les avoir vus.
"Nuit Blanche" est de cette trempe-là.
Vicent (Tomer Sisley) est un flic ripoux qui après avoir été reconnu lorsqu'il braque une grosse cargaison de cocaïne, voit son fils se faire kidnapper par le méchant José Marciano (pas le quadra du Jamel Comedy Club / Serge Riaboukine) qui lui doit rendre sa drogue au encore plus méchant Feydek (Joeystarr). Vincent va, oh surprise, tout faire pour retrouver son fils. Il a une nuit pour ça.
"Nuit Blanche" a tout du polar français qui passera un dimanche soir d'automne sur TF1.
Pas une réussite, pas un gâchis non plus. Le scénario n'est pas original, avec des rebondissements peu originaux, les acteurs sont employés de façon peu originale (Serge Riaboukine joue un méchant ? Ah bon ?) jouent de façon peu originale, dans des rôles peu originaux, avec des dialogues peu originaux...
Vous avez dit banal ? Mon dieu oui, seule l'interprétation de Julien Boisselier à contre-emploi en flic super méchant/énervé/vulgaire aurait pu ne pas l'être, mais non.
Quelques points positifs tout de même : le complexe boite de nuit dans lequel se passe la majorité du film, joue un rôle à lui seul créant une ambiance assez spécifique. La mise en scène est banale mais pas ratée, le film tient en haleine, sans trop de problèmes.
Un film trop peu original pour faire date.
Pourtant une question subsite : pourquoi l'immense Birol Ünel de "Gegen die Wand" joue t'il le sbire muet de Joeystarr ?