Nous n'oblivions perfonne à regarver fe film.
Les deux seuls intérêts de ce film tiennent dans des chouettes décors désertiques post apocalyptiques, et dans des drones assez biens réalisés et bien plus expressifs que Tom Cruise. Disons qu'il font des sons assez dingues, bravo l'équipe de sound designer.
Pour le reste pas grand chose à se mettre sous la dent, scénario à "révélations" (ou "twist", appelez-les comme vous voulez) hyper prévisibles, et très confus.
Mais après Tron, on commence à comprendre que Kosinsky ne s'intéresse pas vraiment aux histoires ni même aux acteurs, il se contente de fabriquer des images, des plans, vous me direz c'est déjà ça, mais là où ça devient problématique c'est quand tout ce qu'il trouve à raconter avec c'est des trucs du genre : rasta - steampunk - taggeurs = GENTIL, par contre high tech - aseptisé - exploiteur de ressources = MECHANT, VILAIN.
Problème aussi quand c'est pour nous ressortir l'éternel couplet écolo, que la nature c'est tout de même bien plus précieux qu'un écran tactile. Même si la séquence de Jack 49 renfilant sa chemise bucheron et parlant à la carpe a pour elle sa très grande générosité humoristique.
Autre défaut majeur du film, le recyclage intempestif de tous les classiques SF (on les a à peu près tous), assez gênant, quand par exemple il pompe de manière grossière et surtout anecdotique Moon (clones) ou Star Wars (bataille dans le canyon). Il pourrait citer tout ça en l'emmenant ailleurs, mais non, il s'en tient purement et simplement au plagiat, avec pour conséquence ultime de littéralement noyer son film dans une drôle de bouille indigeste.