Quatre ans après le succès de "L'île nue" qui renfloua les caisses de son studio (la compagnie indépendante Kindai Eiga Kyokai), Kaneto Shindo frappe une nouvelle fois très fort. Cet homme est un génie ! Un film en forme de planète des pouilleux (1) perdue au milieu de la guerre du sexe (2), trois personnages de rien du tout, pauvres miteux perdus dans leur superbe champ de roseaux sans limite.... Lire la critique de Onibaba, les tueuses