3 ans aprés l’échec commercial de Fight Club, David Fincher revient avec Panic Room, un film qui ressemble ) un véritable exercice de mise en scéne…
Meg et sa fille Sarah emménage dans une nouvelle maison, pas trés loin de l’ancien mari de Meg. Dans cette maison, ils découvrent la présence d’un Panic Room, destiné à s’isoler en cas d’attaque du domicile. Lorsque 3 personnes bien peu recommandables s’introduisent dans la maison, elles s’isolent dans la piéce, loin des médicaments de Sarah, diabétique…
La valse des interprétes a bien eu lieu également sur ce film. Tout d’abord pour le rôle de Sarah, au départ attribué à Hayden Pannetiere avant que Kristen Stewart (dont c’est le 3éme rôle) ne prenne le relais. Le rôle de Meg, lui, fut attribué à Nicole Kidman. Blessée sur le tournage de Moulin Rouge, elle est remplacée par Jodie Foster qui annule sa présidence du jury du Festival de Cannes pour tourner avec le réalisateur. Elle avait déjà dû renoncer au rôle finalement attribué à Sean Penn dans The Game. Mais les voici maintenant réunis pour un huis-clos tendu, sous tendu par un compte à rebours implicite en utilisant le diabéte de Sarah. Le réalisateur en profite pour effectué quelques plans assez ingénieux, histoire de ne pas se retrouver bloquer devant un simple film déjà vu.
Porté aussi par des acteurs tel que Forest Whitaker ou encore Jared Leto (pour sa deuxième apparition dans un film de Fincher), Panic Room s’éléve au delà de ce qu’on peut attendre du genre, en offrant entre autres des personnalités plus nuancées qu’à l’habitude. Pourtant, force est de reconnaitre que l’on ne retrouve pas la même force que dans les précédents du cinéaste. Un peu moins bien rythmé, et ne surprenant pas autant, il semble que ce film fut surtout un moyen pour lui d’exposer sa technique, avant de s’intéresser au reste. Reste cependant un excellent film du genre !