Paranoïak par Brice B

Thématique déjà exploitée par Hitchock en 1954 dans Fenêtre sur cour (Rear Window) puis remise au goût du jour dans les années 98-99 avec Christopher Reeve pour un remake télévisé, le voyeur occupationnel qui découvre un tueur dans son voisinage revient en force dans Paranoïak, avec le jeune Shia LaBeouf dans le rôle d'un adolescent affecté par la mort de son père, qui se retrouve placé en contrôle judiciaire à son domicile.

Dans un premier temps, on a un peu du mal à comprendre. La pêche à la truite avec papa, l'accident,... mais quel rapport avec le scénario ? Kale (Shia) en colle une à son prof d'espagnol, et finit à la maison avec le bracelet à la cheville. Pour s'occuper, il ne fait rien, c'est l'activité préférée des ados. Il joue, il joue, téléphone et joue encore.

Tout ça jusqu'a ce qu'une nouvelle voisine emménage, et que Kale découvre une nouvelle activité : le matage ! Pendant ce temps là, en face, un voisin a un comportement étrange. Kale, qui est intelligent, capte tout de suite que c'est le tueur qui sévit depuis des années !

Avec sa nouvelle copine à forte poitrine et son meilleur pote, ils se prennent donc pour Derrick, et au final, le vilain méchant est arrêté, la maison remplie de cadavres.

Bon okay, Paranoïak c'est pas le film de l'année. Le scénario est attendu et ne présente pas grande originalité, ni innovation. Pour autant, on a quand même les boules surtout si on est une tapette qui se pisse dessus devant n'importe quelle scène stressante, comme moi. On s'énerve toujours devant des inepties scénaristiques (à la 24H, vous savez, quand nous on sait que si le mec entre dans la barraque, il va mourrir, mais que lui il y va), et la fin du film est un peu baclée...